Un nouveau Grand Prix pour la finale de la MotoGP 2020

Un nouveau Grand Prix est annoncé par les organisateurs du championnat du monde MotoGP, prévu le 22 novembre en Europe. Cet événement sera la grande finale pour la saison MotoGP 2020, seulement une semaine après celle de Valence. Les détails ci-dessous.

Pour compenser l'annulation des GP d'Argentine, de Thaïlande et de Malaisie, la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), l'IRTA (association des teams) et Dorna Sports (promoteur) organisent une "autre course en Europe" sur un circuit qui devrait être connu d'ici le 10 août. Cette nouvelle modification de la programmation signifie que le championnat du monde 2020 se disputera uniquement en Europe.

"Une autre course aura lieu en Europe le week-end du 20 au 22 novembre et que cette dernière constituera la finale", indiquent ce matin les organisateurs en assurant que "plus de détails sur le lieu seront donnés le lundi 10 août".

Une nouvelle course à Portimao ou au Mugello ?

Deux pistes sont envisageables pour MNC : la première serait de disputer une course au Portugal à Portimao. Ce tracé rapide et vallonné, au coeur d'un vaste complexe aux normes les plus récentes, fait chaque année la joie des pilotes de World Superbike mais n'a jamais accueilli les MotoGP. Les annulations en série provoquées par le Covid-19 pourraient créer cette opportunité, d'autant que Dorna Sport gère les deux championnats !

Autre scénario : cette 14ème course "mystère" se disputera au Mugello, temple des Grands Prix de vitesse en Italie, qui a vu son Grand Prix être annulé avec le Coronavirus. Ce retournement de situation permettrait aux italiens - très représentés sur et en dehors du paddock - de rééquilibrer la donne avec l'éternel rival espagnol, qui accueille cette année pas moins de six courses : les Grands Prix d'Espagne, d'Andalousie, de Catalogne, d'Aragon, de Teruel et de Valence !

Suite à l'annulation du GP d'Italie au Mugello, l'Italie n'accueille pour sa part que les Grands Prix de San Marin et d'Emilie Romagne sur le circuit de Misano : insuffisant, on l'imagine, pour satisfaire la "pazionne" transalpine...

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