Que l’on soit nouveau ou pas dans le milieu de la moto, il existe tout un tas d’options possibles et de termes techniques un peu barbares qui peuvent vite nous dépasser. Dans ce dossier, nous allons vous résumer l’essentiel de ce qui se fait sur le marché des vêtements textiles afin de vous permettre d’éviter les plus grosses erreurs pour vos achats d’équipement moto.

Blouson, veste, pantalon – ce qui fait la différence

En commençant par choisir la coupe, vous allez définir votre style mais pas seulement. Un blouson offre par exemple une protection du corps plus courte qu’une veste. Il va descendre jusqu’à votre pantalon (la taille) mais pas plus, là où une veste passe quelques centimètres de plus par dessus le pantalon (parfois jusqu’à mi-cuisse) pour garantir davantage l’isolation entre le haut et le bas, sans nécessairement avoir besoin de les raccorder ensemble par des zip que l’on retrouve parfois. Cela vaut aussi bien pour le froid que pour la pluie, argument non négligeable pour les « roule-toujours ».

Autre intérêt d’une veste, elle offre généralement d’avantage de possibilités de rangement du fait de sa plus grande surface couverte. C’est un aspect très pratique pour les baroudeurs ou pour certains roadtrip, pour y ranger facilement ses papiers et ses accessoires aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Quoi de plus pratique que de tout avoir sous la main et ne pas devoir chercher dans un sac ou ouvrir son blouson parce-qu’on manque d’espace de rangement…

Notez qu’une veste offre parfois une poche spacieuse située au bas du dos, pour y stocker une paire de gants, une doublure, ou encore des manches qui seraient amovibles. C’est un espace de rangement non négligeable.

Concernant les aspects pratiques de manière générale, regardez du côté des doublures, de la présence et de la taille des aérations possibles (zip, poches enroulables, etc…) du nombre de poches étanches ou non, de leur accessibilité, de la coupe, des possibilités d’ajustement, et des protections incluses.

En parlant des protections, il y a plusieurs choix possibles. Aujourd’hui, la norme veut que vous puissiez avoir la possibilité de retirer toutes les coques de protection de vos équipements, notamment pour un lavage plus facile en machine. Aussi, vous aurez toujours les coques d’épaules et coudes incluses de base, c’est ce qui fait ou non un équipement homologué pour la pratique de la moto sur la voie publique (CE EPI de catégorie 2).

Seule la dorsale est encore bien souvent une option malheureusement. Vient alors l’option d’en acheter une de la taille correspondante à la poche dorsale de votre veste (bien souvent de taille modeste), ou d’en prendre une plus couvrante à porter séparément, à bretelles.

Autre possibilité, acheter un gilet de protection partiel qui comprendra la dorsale et un plastron (protection pectorale), vous mettrez toutes les chances de votre côté.

La dernière est plus radicale, puisqu’elle consiste à retirer toutes les coques de protection de votre veste et de les remplacer par un gilet de protection intégral, à coques rigides ou souples.

Choisir le bas

Tout comme pour le haut, veillez à choisir un pantalon qui offre les espaces de rangement nécessaires, ainsi qu’une protection adaptée à votre usage vis-à-vis des intempéries et des saisons.

Sur le marché, il existe des pantalons moto classiques et des sur-pantalons. Ces derniers ont donc une coupe plus ample pour vous permettre de vous habiller avec vos vêtements de ville ou de travail, en retirant simplement le sur-pantalon moto une fois arrivé sur place ou de retour à la maison.

Les pantalons plus classiques le permettent moins facilement (c’est au cas par cas), et vous devrez alors le garder et supporter ses défauts s’il en a, tels que l’apport de chaleur ou les protections de hanches et de genoux qui se baladent. Impossible de vous en débarrasser s’il devient trop gênant pendant la journée et que vous êtes en caleçon en dessous.

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