Accessoires moto : les indispensables du motard

1. Le casque

Ce n’est pas seulement que son port (enfilé sur la tête avec la jugulaire fermée) et l’homologation CE soient obligatoires, mais bien parce qu’il protège l’organe le plus fragile et le plus important de notre corps.

Il existe trois principaux types de casques : les intégraux, les jets et les modulables.

L’intégral (de sport, de route ou de cross) offre la meilleure sécurité et le meilleur silence, un critère important lors des longues journées de route. Mais il n’est pas des plus pratiques et pèche parfois par un champ de vision trop restreint.

Le jet (ou demi-jet ou bol), même à visière, laisse le visage exposé et ne devra être utilisé qu’à faible vitesse et derrière une bulle.

Le modulable, homologué comme un intégral pour certains, est apprécié, notamment par les porteurs de lunettes, pour son côté pratique. Lors des arrêts, il n’est pas nécessaire d’enlever complètement son casque pour parler, entendre et profiter d’un peu d’air frais, il suffit de relever la mentonnière.

2. Le blouson

Chaque type de blouson et veste de moto possède ses atouts et ses défauts selon son utilisation. Idéalement, il faudrait posséder un vêtement pour chaque saison (été, hiver, mi-saison), en textile et/ou en cuir. Un choix s’impose la plupart du temps pour des raisons de budget. Mais dans tous les cas, donnez la priorité à des vêtements véritablement protecteurs contre l’abrasion (en cas de glissade), mais aussi contre les chocs.

Il existe désormais une norme européenne EN 13595 qui homologue l’ensemble du blouson ou de la veste comme équipement de protection individuel (dit EPI) à usage motard. Exigez un vêtement homologué !!

Pour le reste, voici quelques critères pour vous aider à choisir.

La matière de la couche extérieure doit résister à l’abrasion. Les blousons en cordura et surtout en cuir sont d’une manière générale les plus efficaces, mais aussi les plus chers. Un cuir n’est efficace que s’il est de bonne qualité, c’est-à-dire de vache ou de porc, pleine fleur, épais de plus d’un millimètre et bien cousu. Si vous comptez économiser au plus juste, n’oubliez pas le coût des diverses brûlures et fractures que vous récolterez à la prochaine gamelle avec un blouson d’entrée de gamme…

3. Les gants

Lors d’une chute, les mains se trouvent souvent en première ligne (fractures et/ou luxations de la main et/ou du poignet). Et les extrémités souffrent les premières du froid. Pour ces deux raisons, les gants sont indispensables au motard, il ne faut jamais rouler sans en porter.

Les gants doivent répondre à un cahier des charges difficile : protéger du froid et de la pluie, tout en gardant suffisamment de souplesse pour une bonne préhension des commandes, voire de rigidité pour protéger en cas de chute.

Zones à risques : les parties saillantes des articulations sur la face dorsale de la main, la paume de la main face externe, le tranchant de la main en regard du métacarpe du 5e doigt (c’est l’os avant l’articulation du petit doigt), le petit doigt et le pouce.

Certains gants sont équipés d’un système anti-retournement du 5e doigt (auriculaire) par une liaison avec le 4e doigt (annulaire).

La manchette du gant doit remonter sur au moins 4 largeurs de doigt au-dessus de l’articulation du poignet.

Il doit être bien fermé et serré au poignet afin de ne pas glisser de la main en cas de glissade.

4. Le pantalon

La sécurité suppose que toute la surface du corps soit couverte. Il est logique d’éviter les shorts et bermudas, même par 40 degrés à l’ombre.

Le pantalon de cuir constitue la meilleure solution tant au niveau de la sécurité qu’au niveau du froid, surtout avec des genouillères, intégrées ou portées en-dessous du pantalon. Si l’étroitesse de la jambe ne permet pas de porter des coques rigides, des genouillères isolantes, portées sous le cuir, vous préserveront du froid.

Il existe des pantalons cordura qui

offrent presque la même résistance que le cuir, avec l’avantage d’être étanches et respirants. A défaut, on peut se satisfaire de pantalons en jean renforcé de kevlar. Les pantalons textile sont souvent dotés d’une doublure thermique amovible, bien utile pour l’hiver.

Sur les pantalons en cuir, le port d’un caleçon long style Damart préservera du froid.

Le cuir étant insupportable l’été, il faudra recourir à un pantalon en cordura doté d’aérations, si possible modulables en fonction de la chaleur. Certains pantalons de cuir sont composés de cuir sur les faces extérieures (celles qui risquent de frotter sur le bitume en cas de chute) et de textile plus ou moins ventilé sur les faces internes, une solution intéressante, mais la solidité des coutures sera un élément déterminant.

Mesdames, ne portez jamais de nylon à même la peau de vos jambes ! En cas de glissade sur du bitume, cette matière fond très vite et vient s’incruster dans la peau. Look lézard garanti jusqu’à la fin de votre vie ! Je vous garantis que vous ne porterez plus jamais de jupe…

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